Biographie
Frédéric est né à DOUALA (Cameroun) mais, au total, il aura passé les deux-tiers de sa vie à l’étranger.
Un bon tiers à Paris (France) où, après le baccalauréat obtenu à Douala, il a suivi tout son cursus universitaire. L’université PARIS X-Nanterre où il a parcouru tous les cycles du droit jusqu’au doctorat en droit commercial. PARIS X-Nanterre encore et l’Institut d’Etudes Judiciaires Henri Motulsky dont il est sorti avec le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). Une formation de base à laquelle sont venues s’ajouter des formations complémentaires en économie et en comptabilité, ainsi qu’une Licence de Lettres Classiques (option latin) à laquelle Frédéric tient comme à la prunelle de ses yeux car, dit-il, au commencement de tout il y a la parole écrite et bien écrite…A la fois comme une clé pour le service public, et comme une sorte de couronnement d’un parcours volontairement éclectique dont chaque segment devait servir le moment venu, Frédéric a obtenu le doctorat en science politique et droit constitutionnel à l’université PARIS I-Panthéon-Sorbonne.
Après l’université est venu le temps du choix du métier de base, entre l’expertise comptable et le métier d’avocat, la balance a penché pour le Barreau de Paris et le 151 Boulevard Haussmann où le cabinet ALGAZI-DRUBIGNY-FEDER n’a pas hésité à s’attacher les services d’un jeune Africain sortant à peine des bancs de l’université. Au menu du quotidien de ce cabinet à trois têtes spécialisées : le droit des affaires sous toutes ses formes et le droit de la propriété intellectuelle. Ainsi, Frédéric a eu accès à la plupart des baux commerciaux des entreprises du Quartier du Sentier dont le cabinet assurait le secrétariat juridique complet. Avec un accent particulier pour les dossiers du grand couturier Daniel Hechter dont Me Alain Feder était l’ami et l’avocat personnels. Et pour des dossiers emblématiques comme la FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain) dont Me Gérard Drubigny était commissaire général. Ou comme le procès du piratage de la musique du film « E.T. » de Steven Spielberg. Ou comme « AMI O », la chanson africaine aux 100 versions dont la version française opposa directement Frédéric à Henri Salvador à la demande de l’Ambassade du Cameroun. Grâce à Daniel Hechter, Frédéric est devenu l’ami puis le conseil de la plupart des joueurs africains du PARIS-SAINT-GERMAIN.
Puis est venu le temps de répondre à l’appel du large qui va conduire Frédéric en Asie, à Phnom Penh (Cambodge) pour une mission qui ne se refuse pas : mettre sa formation universitaire en science politique et en droit constitutionnel au service du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies chargé par le Conseil de Sécurité de conduire une transition politique avec comme obligation de résultat : restaurer et maintenir la paix…
Ces années asiatiques passées à faire triompher le droit international et la médiation ont, en fait, confirmé une vocation pour le service public qui conduira les pas de Frédéric vers ce qui deviendra son autre patrie : la Côte d’Ivoire, où il sera Conseiller Spécial de son ami-frère, le Maire de Cocody puis, aux côtés de celui-ci, partie prenante de haut niveau dans différents ministères au sein du Gouvernement issu de l’Accord de Marcoussis.
De retour à Douala, Frédéric a remis la robe d’avocat au Barreau du Cameroun où, à la recherche d’un correspondant devant le Tribunal du Travail de Bruxelles, les chemins de son cabinet ont croisé la route de Lexlau. La suite, c’est une fusion dans le réseau Lexlau pour conforter les fondements d’un cabinet panafricain et international appelé à apporter sa contribution, par l’exercice exigeant du droit, au développement d’une Afrique ambitieuse et de belle facture dont le monde a besoin…
Depuis le 24 août 2022, Frédéric tient les rênes du réseau Lexlau comme Managing Partner à Douala.